RAFLES

12,50

Rafles – Nice 1945-1944

Par Jean-Luc Guillet

Préface de Serge Klarsfeld

 

 

 

« Partez à leur recherche ! m’a écrit un jour Serge Klarsfeld, après m’avoir précisé que la plus importante des lacunes, en ce qui concerne les rafles d’août 1942, étaient les adresses des Juifs arrêtés. Si leurs noms figurent sur les listes établies, leurs adresses, pour la plupart, manquent. Partez à leur recherche ! Ces mots, en forme de demande, m’ont longtemps tenu éveillé. C’était cela qu’il me fallait entreprendre. Les retrouver pour mieux encore préciser les arrestations, mais surtout pour donner plus d’épaisseur humaine aux victimes et à leurs familles. » Jean-Luc Guillet (extrait de la Postface)

 

L’ouvrage : en 128 pages et de nombreux témoignages Jean-Luc Guillet retrace l’itinéraire, l’errance et la souffrance de nombreux Juifs. Divisé en deux périodes : 1933-1942 (Exil, Nice ultime destination, Traque, Déportation) et 1942-1944 (Brunner déclenche les rafles à Nice, Visages de la Résistance Juive) pour finir par quatre entretiens poignants (Joseph Sosnowski, Féodor Merowka, Hanna Beer et Anna Traube)

 

 

Auteur résidant à Saint-Raphaël, Jean-Luc Guillet a publié de nombreux textes et livres sur le patrimoine de la Côte d’Azur, ainsi que sur les auteurs Allemands en exil à Sanary-sur-Mer, les écrivains anglo-saxons sur la Riviera, et à plusieurs reprises sur Scott et Zelda Fitzgerald.

 

 

Prix : 12,50 euros / ISBN N°978-2-917790-54-0 / 128 pages / Format 14×20 cm

 

 

Extraits :

Serge Klarsfeld

“En s’appuyant sur l’enchaînement des événements qu’il respecte scrupuleusement, l’auteur restitue à beaucoup de ces gens traqués ce que fut leur personnalité et leur existence avant le drame, et ce que devint leur destin après. Une grande humanité passe à travers l’évocation de tous ces êtres pourchassés à travers l’Europe… Le livre, aussi par les documents des Archives départementales, est passionnant, utile, émouvant, précis et nécessaire. Je le recommande à tous, surtout à la population des Alpes-Maritimes, pour qu’elle sache ce qui s’y est passé et qu’elle se rende compte que les Français de l’époque ont été solidaires des Juifs.”

(extrait de la Préface)

 

Les rafles de la rue Maréchal Joffre

« Le samedi 11 septembre 1943, aux alentours de 17 h 40, deux camions chargés de soldats allemands venant de la rue de la Buffa remontent la rue Dalpozzo pour stopper à l’angle de la rue Maréchal Joffre. Avant que ne sautent des camions les soldats, trois hommes se tenant à l’entrée de l’Hôtel Windsor, au n°41, prennent aussitôt la fuite en direction de la Buffa, bientôt pris en chasse par un officier allemand criant « Halt » et tirant des coups de feu dans leur direction. Ca claque et crépite tout autour puis soudain plus rien ; par miracle le revoler s’est enrayé. Alors que l’officier suspend sa course, les trois hommes disparaissent en une poignée de secondes aux coins du passage Meyerbeer et de la rue de la Buffa. Ils sont saufs ! »

Parcourir la wishlist