Istorias de Palhon V2

9,50

Istòrias de Palhon

Nouvelles du Pays des Paillons – Volume 2

 

Georges Ghirardi, Jeanne Barralis, René Bo, Miquel de Carabatta, Patrice Raffard, Claude Vigna, et Anthony Piana : 6 auteurs du Paillon nous racontent…

 

Avec ce deuxième voyage au cœur d’Istòrias de Palhon. nous promènerons à travers les pages comme aux portes des villages qui composent cette vallée « historique » des Alpes-Maritimes et du Comté de Nice. Nous irons à la rencontre des personnages qui nous conterons leur histoire réelle ou imaginaire. Un vagabondage littéraire au travers du temps, d’où ressurgira le passé, le vécu et le parler de nos anciens.

Claude Vigna nous transportera au prochain millénaire, où les racines ancrées dans les Paillons s’écrivent au futur. Anthony Piana, le benjamin de l’équipe (18 ans) nous livre Dans la vallée du Paillon, une nouvelle nostalgique…

Jeanne Barralis (la seule femme à faire partie de la sélection du jury) évoque avec L’apprentie cordonnier un métier quasi disparu. Miquel de Carabatta nous livre avec « son Augustine » sa nouvelle bilingue (niçois/français). René Bo nous parle de Cet été-là. Patrice Raffard nous conte un auvergnat en pays contois : Le goûter de papy. Et le gagnant du concours 2010 Georges Ghirardi nous livres ses souvenirs et nous raconte Sclos-de-Contes avec sa nouvelle Remorian

Bref, la richesse des écrits, la diversité de style et d’univers, le talent des écrivants s’est confirmé dans ce deuxième recueil. Un grand merci à l’ensemble des participants qui nous ont offert leurs images, leurs émotions et leurs mots.

Les illustrations au fusain qui parsèment l’ouvrage sont de Jeanne Lézi.

 

ISBN N°978-2-917790-19-9

ISSN 2104-9432

Format 14×20 cm / 104 pages

Prix 9,50 euros

 

 

Extrait de Remorian de Georges Ghirardi

« Nous étions à la fin des années quatre-vingt-dix. Jeune professeur des écoles, je m’étais alors exilé dans un petit village des vallées du Paillon, à Sclos-de-Contes précisément. Vous, les habitants de ce pays, aurez beaucoup de peine à comprendre ce terme d’exil mais cela correspondait alors tout à fait à ma démarche.

Ce choix, je l’avais fait suite à une déception sentimentale profonde qui m’avait poussé à mettre le maximum de distance entre Antibes, où je suis né et ai vécu mes jeunes années, et mon premier poste d’enseignant…

Après avoir sué sang et eau dans les lacets qui mènent de Contes à l’embranchement, j’empruntai cette route si étroite que d’aucuns hésitent à utiliser : peu de problèmes en vélo mais pour les automobilistes, les croisements s’avèrent difficiles. J’atteignis rapidement le but que je m’étais fixé. Sur place, rien n’indique que vous êtes arrivé ; seule une lecture attentive de la carte me permit d’acquérir la certitude que j’étais devant le fameux château de Remorian. À ceux d’entre vous qui ne l’ont jamais vu, je laisse imaginer une construction assez massive composée, sur la droite, d’un bâtiment carré sur trois niveaux, de l’autre côté, dominant l’ensemble, une tour crénelée, et, entre les deux un corps de logis plus bas avec une terrasse pour faire la jonction. Comme toute bâtisse inoccupée, la toiture s’affaisse, les gouttières s’effondrent, les volets se dégondent et chutent sur le sol, la peinture des façades s’écaille et laisse apparaître, par plaques, le mortier originel, le lierre en fait son domaine. À quelques pas de cet édifice, une petite chapelle, entretenue par la dévotion populaire, a gardé son clocheton et sa campanette»

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