Aventures et Légendes du Pays des Paillons

9,50

Aventures et Légendes du Pays des Paillons

Fernand Gasiglia

 

 

 

L’ouvrage

Cet ouvrage bilingue français/niçois possède la particularité d’avoir d’abord été écrit en niçois puis traduit en français. Il comprend trois nouvelles ayant pour origine la vallée du Paillon. La première, est l’histoire d’un jeune berger-sourcier qui a donné naissance au Festin des Baguettes à Peille. Dans la seconde l’auteur retrace la légende de la Reine Jeanne (légende datant du moyen-âge), du côté des hauteurs de Coaraze. Pour finir c’est une aventure policière dont il est question avec la poursuite de brigands près de La Pointe de Blausasc au XIXème siècle. Fernand Gasiglia a su redonner vie à ces personnages en romançant leur histoire avec beaucoup d’humour et de sensibilité.

 

L’auteur :

Fernand Gasiglia est né au début de la guerre, en janvier 1940, d’un père originaire de Levens et d’une mère dont la famille habitait Borghéas de Peillon, commune où il a passé tous les étés de son enfance. Après un bac de philosophie, il commençe une licence en droit avec l’objectif de devenir juge pour enfants, « Chiens perdus sans collier » de Cesbron l’avait inspiré. Mais, étant maître d’internat en parallèle, il est touché par la vocation d’enseignant. Une fois nommé enseignant, étant très sportif, il est orienté dans cette voie par son inspecteur. C’est ainsi qu’il devient conseiller pédagogique en EPS. Ce fut plus de 25 ans au service du sport et des enseignants qu’il eut plaisir à conseiller. A sa retraite, l’envie d’écrire commença à s’installer. S’ensuit – en auto-édition – deux romans, un recueil de poésies et quatre contes pour enfants. Aujourd’hui, en “signant” avec la maison d’édition niçoise Baie des Anges, il en profite pour mettre en avant le parler niçois en écrivant sur les Aventures et Légendes du Pays des Paillons.

 

 

Isbn 978-2-917790-45-8 / Format 14×20 cm / 80 pages / 9,50 euros

 

Extrait :

Printemps 2006, Place de l’église de Drap, Gé et Toinin, deux anciens paysans du village sont assis sur un banc et devisent à propos des oliviers et de la manière de les tailler. C’est presque dix heures, le soleil darde de ses rayons la place trop encombrée désormais de voitures. Gé vient de reprendre attache à Drap, le pays de ses anciens, après un séjour de plusieurs dizaines d’années dans la capitale où il avait été conducteur de bus à la R.A.T.P. Il y a revu Toinin, son copain d’école à la communale de Drap.

 

Gé : Je suis en colère ! Mon fils a voulu me tailler les oliviers cette année. Il m’avait dit : « j’ai appris à l’école, tu vas voir comme ils seront bien, laisse-moi faire. »

Je l’ai laissé ! Quel sabotage! Les beaux oliviers de mon père qui allaient tutoyer les nuages, ils sont tous rabaissés. Une honte ! Je n’ai plus envie d’aller les voir. Que vont dire les gens ?

Toinin : Tu sais ! Ce n’est plus comme avant. Les enfants veulent faire à leur manière aujourd’hui ! C’est comme ça ! On ne peut pas le changer !

(Extrait : Les voleurs de la fontaine de Jarrier)

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