Description
Cette étude sur la présence des chasseurs alpins dans l’ancien Comté de Nice entre 1880 et 1914 met en lumière le rôle qu’ils ont joué dans l’intégration des populations locales récemment annexées à la nation française et comment la popularité de ce corps d’élite, attestée par le foisonnement d’images et de représentations, en a fait un mythe.
« A la Belle Epoque et jusqu à la Guerre qu on dit Grande, tandis que les ombrelles cachent les fusils dans cette zone frontalière niçoise spécifique, sous l oeil du peintre ou du photographe, sous la plume de civils ou de militaires, s égrène la vie du fantassin de montagne : avec clairons et caisse claire, entre ski et missions de reconnaissance, entre batailles de fleurs et patrouilles, entre man uvres et prises d armes, le chasseur alpin sert le drapeau tricolore. C est alors que les Sentinelles des Alpes du Sud deviennent Mythe patriotique et artistique, dans un Hymne à la montagne de la petite patrie. » –Introduction
Cette oeuvre passionnante montre, par ses descriptions détaillées, ses anecdotes et ses illustrations, à quel point cette subdivision d’arme s’ est intégrée au pays et en particulier dans les Alpes-Maritimes –Préface du Général Alfred Morel – Ancien des 7ème, 11ème, 27ème BCA, Chef de Corps du 7ème BCA (1986-1988
Pour conter l’implantation et l’épopée dans le pays de Nice de ces troupes spécialisées et permanentes, il fallait la science en histoire culturelle et le talent de Martine Arrigo-Schwartz qui, si elle n’a jamais porté la « tarte » ample béret bleu marine censé protéger par tous les temps, exprime une empathie tout au long de ses pages avec ces soldats « des neiges ». C’est au service de l’évocation toujours documentée de ce corps d’élite dans la période de leur âge d’or qu’elle connaît bien que l’auteure met sa plume qui ravit toujours son lectorat comme ses auditoires. –Olivier Vernier, Professeur à l’Université de Nice-Sophia Antipolis & Vice-président de la Société des Amis des Musées de Nice