Agonie du jour Carine Marret

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L’Agonie du jour

Carine Marret

 

Après « Morte-saison sur la Jetée-Promenade » paru en mai dernier, nous retrouvons le commissaire Jean Levigan pour une deuxième enquête. À bord du train Paris-Nice le ramenant sur la Côte d’Azur, il apprend qu’une prise d’otage vient d’avoir lieu au musée des Beaux-Arts Jules Chéret.

Dans le mois d’août finissant, deux hommes armés font irruption au musée des Beaux-Arts de Nice et s’emparent d’un tableau de Gustav-Adolf Mossa représentant un fascinant Pierrot tenant à la main le couteau ensanglanté avec lequel il vient de se transpercer le cour. Ils s’enfuient aussi avec un otage, dont le corps sans vie sera bientôt retrouvé.

Le commissaire Jean Levigan, qui a le goût des belles lettres et des jolies choses, est chargé de l’affaire. Il découvrira peu à peu, au fil des chemins tortueux et des sombres détours ayant construit le destin de chacun, l’ultime secret que le temps avait enterré au loin, sur d’autres rivages de la Méditerranée.

 

L’auteur :

Docteur en Sciences du Langage, Carine Marret est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages en tant qu’écrivain fantôme (romans, récits, essais, témoignages, biographies). Passionnée de littérature, elle aime se promener sur les traces des écrivains. Elle a signé, en 2010, deux livres sur ce thème. « L’Agonie du jour » est son troisième ouvrage pour notre maison d’édition et le deuxième opus de sa série policière « Tempus Fugit », mettant en scène le commissaire Jean Levigan et ses collaborateurs (fidèles au poste !).

 

Extrait :

  • Levigan se précipitait déjà dans le majestueux escalier de marbre du musée. Au premier étage, il avança dans le couloir au sol recouvert de mosaïque, courut vers la dernière salle. Enfin, il y était. Et là, sur le mur, un vide béant, ouvert comme une plaie. Seule une étiquette discrète demeurait à côté de l’endroit laissé vacant : « Gustav-Adolf MOSSA, Pierrot s’en va, 1906 ». Non, non, ce n’était pas possible ! Il recula sans baisser les yeux, happé par le néant. »